La fin du dictat du rectangle.

Composer l’image ne suffira plus…

Désormais l’artiste doit composer son support avant de composer son oeuvre picturale.

Puisque je suis fasciné par ces moments furtifs de la vie des femmes, le support non plus ne peut se laisser enfermer.

La rupture avec les formats traditionnels rectangulaires ou carrés occupe ma réflexion depuis l’automne 2018.

Riche de 20 années de pratique picturale sur les supports post-industriels comme les palettes de transport, cartons d’emballage, cagettes à fruits etc., je garde le bois pour base de mes surfaces.

            La rupture s’opère dans l’assemblage des éléments de mon support. Je choisis d’oublier le « réflexe » des compositions dans des limites angulaires.

Peindre dans un format carré ou plutôt rectangulaire ?

Ma réponse est: ni l’un, ni l’autre !

Je crée mon support en construisant moi-même sa future forme. La surface de mon œuvre n’est plus rectiligne. J’invente des rythmes différents où coucher ma peinture.

          Etant habitué aux planches de bois brut pour mes peintures, jusqu’alors assemblées de manière ordonnée, je suis en train de découvrir un champ immense de possibilités nouvelles. Les dynamiques inespérées, les fragmentations rythmées, l’aspect incarné de peinture qui se libère du diktat de l’angle droit avec cette nouvelle liberté de créer en suivant mon seul instinct.

Serais-je redevenu un homme primitif …?